LES ÎLES ÉTRANGÈRES
Alexej von Jawlensky, Visage du Sauveur (vers 1920)
Mariamne n’a pas trente ans lorsque son maître, le compositeur Peer Basel, parvenu à la fin de sa vie, lui commande la musique d’un « oratorio théâtral » dont il lui fournira le texte, inspiré des évangiles de la Passion : Mnémeion (Le Tombeau) Les décors et la scénographie sont confiés à un vieil ami de Basel, le peintre Floriàn Witt, dont l’engagement politique et l’œuvre tourmentée se sont peu à peu fixés sur la représentation sans cesse reprise d’un unique Visage. Un autre septuagénaire, lui aussi proche de Basel, s’occupe de la production du spectacle : Marc de Scharnast. Finalement, les trois vieux messieurs s’associent pour la rédaction du livret mais doivent bientôt tenir compte de la brillante jeune femme. Elle n’est pas disposée à n’être que le rêve d’un triple Pygmalion.
La jeune femme, qui joue ici sa carrière, prend la mesure de son destin. Elle s’interroge sur la place que lui attribuent les trois hommes dans leur dramaturgie secrète, nourrie de leur passé, mais aussi des bruits et fureurs de l’histoire.
Septième et dernier roman de la Suite, Les îles étrangères est en cours de rédaction. Son titre, qui est aussi celui de la Suite romanesque des Iles étrangères renvoie au Cantique spirituel de saint Jean de la Croix.
Roman en cours de rédaction.
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